THE TIME YOU ENJOY WASTING IS NOT WASTED TIME
"Bertrand Russel"

vendredi 13 novembre 2009

DANIEL BÉLANGER : NOUS

Oooooh, YEAH!!! Cela fait 72 heures que je me trémousse, que je me languis, que j'ondule, les yeux dans la graisse de bine, les joues rougies par la volupté et un sourire béat étampé aux lèvres. Cela fait aussi 72 heures que je passe en compagnie de Nous de Daniel Bélanger. Nous est devenu mien à la boutique en ligne iTunes genre à 00:01 le 10 novembre, jour de sa sortie en magasin. Depuis, nous avons sillonné pendant des heures les rues ensoleillées de mon village, nous avons préparé de bons petits plats ensemble, nous avons folâtré entre mes draps douillets jusqu'à ce que le sommeil nous sépare. Et à aucun moment je me suis lassée de Nous. Bref, je suis énamourée de Nous.
Passons au choses sérieuses. Tout d'abord, ceux qui ont déjà lu mes "critiques" ont dû s'apercevoir que mes billets sont à peu près n'importe quoi sauf des critiques! Je ne suis aucunement impartiale. Donc, ce qui suit, comme le reste de mes écrits sur ce blogue, ne sont que mes impressions toutes biaisées par mon affection pour certains artistes. Mais là, je puis vous affirmer sans être dans le champ, avec la plus grande certitude que ce nouvel album de Daniel Bélanger est excellent! C'est tout bon.
Comme toujours, sa musique n'a rien d'une pop uniforme et linéaire, dont on pourrait fredonner l'air à l'avance, à la première écoute, comme la plupart (malheureusement) des "artistes" de l'heure. Que non. Il s'agit d'une musique que je qualifie de multidimensionnelle. Et oui. Un savant mélange d'influences, de sons, d'instruments, et c'est jamais trop, ou difficile d'écoute. Ça coule dans les tympans comme une eau dévalant joyeusement les flancs des cimes enneigées sous un soleil printanier (non mais hein, c'est presque cinématographique comme texte!). Sa musique groove, ou s'enroule en spirales mélodieuses qui aspirent tous nos sens (oh boy! arrêtez-moi quéqu'un!). Et le côté inattendu? Et bien c'est cet irrépressible besoin de se faire aller la patte, le popotin, la tête, de jouer de la bass imaginaire, et de traverser les rues en dansant alors que Nous résonne dans notre baladeur.
Les textes sont fidèles à la prose de Bélanger. Là aussi, je serais portée à les qualifier de multidimensionnels. Plus on les écoute, plus ils révèlent divers paliers de compréhension (bon en tous cas, moi, je la comprend, ma phrase). En gros ils parlent d'amour et de guerre, et ce, tout en nous faisant danser! Faut le faire!
Et pour vous démontrer que mon enthousiasme est plus que justifié, et vous convaincre que j'ai totalement raison, j'ai choisi pour vos oreilles avides deux pièces au hasard sur les treize qu'il nous propose sur ce super album. Voilà qui devrait vous inciter à vous ruer chez le disquaire de votre choix pour vous approprier ce nouveau cru de Daniel Bélanger.


LE TOIT DU MONDE:
(attention, à 2:19 arrive la "guétare", à 2:34 les cuivres se déchaînent, à 2:48 voyage en apesanteur, à 3:29 commencent les p'tis cris à la Mickael Jackson, puis les cuivres, puis...)


SI L'AMOUR TE RESSEMBLAIT:
(cette utilisation des cuivres ainsi que du piano, dans la dernière portion me font vraiment tripper)

Et en plus, la pièce RESTE dure 2 minutes de plus que sur la vidéo promotionnelle de l'album! C'est-y pas merveilleux? D'ailleurs, je vous la colle ici cette vidéo promotionnelle.


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